Ca passe
pour Paulo
Paul-Henri affrontait aujourd'hui (vendredi) Gilles Simon. Ce match aurait dû se dérouler jeudi mais la pluie est encore venue s'abattre sur le prestigieux tournoi de Roland Garros...
Début du match qui tourne à l'avantage de Gilles puisqu'il remporte le premier set sur le score de 6-3. Mais Paulo est bien là tout comme le public qui ne sait pas trop qui encourager : Gilles ou Paulo?
Par la suite, Paulo est bien agressif, et Gilles commence à craquer sous les coups de Paulo. Son adversaire fait appel au kiné plusieurs fois pour une douleur à la hanche ou au fessier, mais cela n'empêche pas Paul-Henri de poursuivre la bataille d'autant plus que Gilles continue de se battre malgré la douleur !
Paulo remporte les deux manches suivantes (6-4 6-1), et dans le quatrième set, il break rapidement et s'offre deux balles de match à 5-4 sur son service, mais Gilles est encore là et d'ailleurs il débreake à cet instant pour empêcher Paulo de gagner tout de suite.
Tie-break dans le dernier set, rien à dire, Paulo est le plus agressif et il l'emporte. Prochain adversaire pour Paulo : un russe, Andreev (Seb va t'il lui donner quelques conseils?)
Score final : 3-6 6-4 6-1 7-6
Réactions des deux joueurs :
Paul-Henri Mathieu : «J'étais un peu crispé au départ. Je voulais tellement gagner que je me suis tendu. Et je suis soulagé d'être sorti vainqueur. J'ai repensé au scénario de Canas l'an passé, où j'avais eu deux balles de match avant de perdre. C'était aussi sur le Leglen, et je me suis dit "Put..., ça n'est pas possible, je suis maudit sur ce court". Aujourd'hui, c'est difficile, mais je suis fier d'avoir pu gagner après avoir eu des balles de matches dans le tie-break.»
Gilles Simon : «Je suis déçu. Le match, je l'ai en mains, mais je n'ai pas su concrétiser tous les efforts fournis. Ma tactique d'avant-match, c'est celle que j'ai mise en pratique pendant les deux premiers sets : à savoir le tenir et le faire jouer. C'est ce que j'ai fait pendant le premier set et un break, avant de me relâcher. C'est toujours dommage, car je sais que j'avais de quoi gagner, cela va être difficile à oublier.»